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Il faut du temps comme tu dis et l'on se découvre au fil de celui-ci. Dans ce cheminement rien n'est jamais figé, il est le temps que nous vivons et notre façon de voir le monde évolue au<br />
fur et à mesure. nous nous surprenons nous-même et c'est tout à fait passionnant (parfois un peu vertigineux). Lorsque notre "écriture" graphique nous échappe, elle nous aide à mieux comprendre<br />
qui nous sommes. Ce type de constat peut paraître prétentieux, il est pourtant notre réalité et tant pis pour ceux qui ne peuvent comprendre, qu'ils passent notre chemin, ce dernier n'est pas le<br />
leur. <br />
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Oui, j'aime aussi l'austérité et les photos dépouillées d'artifices. J'aime les lignes et les couleurs simples, alors j'aime cette photo.<br />
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Finalement, on fait tous cohabiter des images très différentes et quand un jour on "feuillette" nos archives, une cohérence est là, malgré la diversité.<br />
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D
db
28/04/2010 21:35
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Tu connais un peu mes photos, alors tu te doutes que j'aime particulièrement celle-ci !<br />
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Même sans fanfreluches ni frivolités de lolitas-sweet? L'image est austère dans un cadre religieux...<br />
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S
sylvain
28/04/2010 00:15
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belle composition avec (notamment) tache de personne et personne sans tache.<br />
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ça vit, ça respire, ça s'ouvre comme un miroir et bien sûr ça réfléchit.<br />
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J'oscille toujours entre utiliser les gens comme formes et taches de couleurs et les regarder comme personnes...<br />
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Les rues, le hasard. C'est le journal de ma ville, mon journal aussi. Une approche joueuse, "au sentiment". Au flâneur, le quotidien révèle ce qu'il porte d'insolite, de merveilleux, poétique, drôle. D'imprévu. Un théâtre de rue, en quelque sorte.